Résumé : Communautés et confréries soutiennent la vie religieuse et encadrent une foi conciliant extériorisation matérielle spectaculaire et piété privée, basée sur les exercices spirituels. Les dévotions collectives sont rehaussées par les performances de confréries littéraires, les chambres de rhétorique, peuplées de citadins issus des groupes sociaux intermédiaires. Leurs compétitions poétiques diffusent une morale citadine ouverte aux idées de la Réforme.