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Classiques Garnier

Principes éditoriaux du texte anglais

  • Publication type: Book chapter
  • Book: Everyman / Tout-Homme
  • Pages: 49 to 50
  • Collection: World Literature, n° 49
  • CLIL theme: 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
  • EAN: 9782406138303
  • ISBN: 978-2-406-13830-3
  • ISSN: 2261-5911
  • DOI: 10.48611/isbn.978-2-406-13830-3.p.0049
  • Publisher: Classiques Garnier
  • Online publication: 04-19-2023
  • Language: French
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Principes éditoriaux
du texte anglais

Le texte anglais ici présenté est fondé sur lédition de W. W. Greg (1904), qui comprend les quatre premières éditions connues du xvie siècle : les deux fragments imprimés par Richard Pynson (vers 1510-1520) ainsi que les deux versions complètes imprimées par John Skot (vers 1525-1535), qui sont à la base de toutes les éditions modernes. Le fac-similé de lincunable de Skot, édité par Farmer (1912) et disponible en ligne, a également été consulté.

Les modifications éditoriales dans la présente édition sont volontairement réduites, si bien que lorthographe de Skot est conservée, à quelques exceptions près, notamment en ce qui concerne les abréviations. Parmi celles-ci, la plus importante, imprimée par Skot comme ye, représente parfois larticle définitif (développé ici en the), mais aussi parfois le cas indirect du second pronom personnel singulier (développé ici en thee, « toi »). Pour ce dernier, lorthographe normale thee est adoptée pour indiquer la voyelle longue, car Skot ne distingue pas souvent le pronom personnel de larticle défini, ce qui risque dinduire en erreur. Cela permet également déviter la confusion entre labréviation ye (« the ») et le mot ye (« vous »), nominatif pluriel du second pronom personnel, conservé tel quel à présent. À noter quau xvie siècle le pluriel you ne correspondait pas au nominatif mais au cas indirect, qui finira, dans la langue actuelle, par évincer non seulement le nominatif pluriel ye, mais aussi les deux cas du singulier, thou/thee (« tu/toi »). Enfin, chez Skot, ye peut encore signifier yea (forme ancienne de yeah/yes, « oui »), ce qui peut prêter à confusion dans de nombreuses phrases ; lorthographe yea est donc restituée lorsque le sens « oui » est requis.

Moins fréquentes, les autres abréviations de Skot sont également développées ici : ainsi wt = with, yt = that, yu = thou. NB : malgré sa ressemblance, le caractère y employé dans les abréviations ye, yt, yu, ne 50correspondait pas à la lettre y que lon trouve dans un mot anglais comme your (« votre ») ; il sagissait dune déformation du caractère vieil-anglais, þ (dit thorn), très courant dans les manuscrits anciens, qui se prononçait comme le th moderne. À présent le th est restitué pour faciliter la lecture.

Les majuscules sont rares chez Skot, pour ne pas dire quasi inexistantes, tout comme la ponctuation. Pour rendre le texte plus lisible, la majuscule est attribuée ici aux noms de tous les personnages, à commencer par Death (Mort), de même quà God (Dieu) ainsi quaux noms sacrés de la Trinité. Ont également été ajoutés les signes de ponctuation, en conformité avec lusage moderne (., : ; ! ? –). Alors que Skot imprime euery man en deux mots et sans majuscule, il paraît judicieux décrire Everyman, en un seul mot, en utilisant aussi le v moderne à la place de u, comme ailleurs dans le texte. Dans le premier discours de Dieu, où il ne sagit pas du personnage principalque Mort va bientôt accoster, mais littéralement de « chaque personne », la forme every man en deux mots est maintenue.

Quelques rares émendations du texte de Skot sont placées entre [].