Résumé : Dans le présent article, nous étudions une tendance qui a été observée ces dernières années : les ressources financières qui pourraient être investies dans le développement des États membres de l'UE en « rattrapage » en Europe du Sud-Est (ESE) sont investies à l'étranger et soutiennent des économies déjà développées, notamment dans la zone euro. Nous constatons qu'une telle tendance est susceptible de se poursuivre à court et moyen terme en raison des faiblesses de l'environnement des affaires et du sous-développement des marchés de capitaux locaux en Bulgarie, en Croatie, à Chypre, en Grèce et en Roumanie. Nous étudions donc les effets ultérieurs sur ces économies et comment le fonctionnement de l’Union des marchés des capitaux (UMC) pourrait modérer cette tendance. Nous concluons que les initiatives de l’UMC ont facilité l’accès au financement via les marchés et ont élargi le champ de l’entrepreneuriat. Toutefois, ces opportunités ont jusqu’à présent été exploitées dans une mesure minime dans la région d’Europe du Sud-Est.