Résumé : Dès la naissance de l’opéra, celui-ci se diffuse sous forme de pièces détachées. Les parodistes tirent parti du prestige de certaines œuvres lyriques, afin de plaire au public de l’Opéra et attirer celui-ci. Les éditeurs de musique et de théâtre, comme les entrepreneurs de spectacles, exploitent le succès des œuvres opératiques, en créant en marge de la séance d’opéra un marché économico-artistique foisonnant, dérivé de l’entreprise qu’est l’Académie royale de musique dès sa fondation.