Résumé : Cet article étudie la mise en scène des Fausses confidences par Toni Servillo (Naples, 1998, reprises en 2005 et 2006). Dans la fréquentation rare de Marivaux sur les scènes italiennes, cette mise en scène a le mérite de présenter son théâtre sous un jour absolument moderne, en faisant siennes des intuitions de la critique la plus récente. L’historicité peut ainsi rencontrer l’actualité des thématiques (l’amour et le pouvoir).