Résumé : Dans l’histoire de sa réception scénique, la tragédie grecque a pu offrir un système de représentation capable de produire, associé au contenu du mythe et à la fiction, une efficacité émotionnelle renouvelée. Comment la scène contemporaine, qui met en œuvre une décomposition et une recomposition des matériaux de la représentation, fait-elle appel à ce dispositif ? quelles émotions susciter, lorsqu’on s’adresse à des spectateurs dont l’on ne sait plus aujourd’hui s’ils font communauté ?