Résumé : Si la capacité à éblouir devient un critère de la valeur des spectacles publics, la tragédie à machines des décennies 1660-70 ouvre une réflexion sur les émotions éblouies qu’elle génère et le consensus qu’elle vise à créer par un choc visuel. En renvoyant l’éblouissement à un effet destructeur ou dénué de sens, certaines scènes machinées dramatisent les limites éthiques et esthétiques du modèle théologico-politique de l’éclat pour faire valoir en regard le modèle galant d’un sublime délicat.