Résumé : L’impact de la déshumanisation moderniste sur le contenu émotionnel de la performance est moins simple que ne le suggèrent les modèles d’art esthétiste ou de distanciation brechtienne. Cet essai propose un modèle moderne d’affect déshumanisé, couvrant l’esthétisme du XIXe siècle et le Gesamtkunstwerk jusqu’au théâtre d’avant-garde du XXe siècle. La scène moderne déplace l’identification émotionnelle vers la culture affective de nouvelles sensibilités esthétiques.