Résumé : Cette étude comparative de deux versions filmiques de la même mise en scène de Cyrano de Bergerac à la Comédie-Française, filmée à dix ans d’écart par des réalisateurs et pour des diffuseurs différents, illustre les liens d’interdépendance unissant la scène et l’écran. Certaines contraintes scéniques, comme le placement d’un écran numérique sur scène pour décupler la perspective du public de théâtre, exigent des stratégies de filmage mettant en valeur l’esthétique particulière du film-théâtre.