Résumé : L’article explore « l’effort apophantique » que le théâtre stimule. Le spectacle vivant, du fait que chaque performance est singulière, lance un défi à la mémoire de l’événement et à sa mise en forme linguistique. L’étymologie du mot perceptio, ses échos stoïciens, suggèrent la continuité qui se noue du sensible au verbal dans une expérience de spectateur. Cette expérience, devenue récit, peut finalement se résumer dans un simple nom : celui de l’artiste, signe de soi et signe des temps.