Résumé : Une étude comparative du répertoire des airs au xviie siècle, ceux des chansonniers ou ceux composés pour les scènes parisiennes, montre une circulation évidente des mélodies. Ces airs se constituent en une sorte de topos musical, fondés sur une démarche collective d’intermélodicité. Ils témoignent de la porosité des frontières artistiques sous l’Ancien Régime, constituant ainsi un vaste répertoire collectif qui concerne à la fois les pratiques musicales et les démarches compositionnelles.