Résumé : Parmi les éléments qui nourrissent les transferts entre les scènes lyriques madrilène et parisienne au xixe siècle, la comedia constitue un fonds essentiel. Prisée par les auteurs espagnols qui y voient un héritage prestigieux, elle séduit aussi les auteurs français par la richesse de ses modèles. Or, par un phénomène de détournement, ce transfert se poursuit dans le nouveau répertoire de zarzuela, inspiré du modèle d’opéra-comique français et érigé en Espagne en scène lyrique nationale.