Résumé : Le théâtre contemporain se confronte ouvertement aux catastrophes qui jalonnent notre histoire. Guerres, génocides, migrants, etc., forment alors une matière paradoxale au regard du théâtre, étant pris dans une double impossibilité représentative, formelle et verbale. Comment donner forme à ces expériences pour les partager ? En examinant le travail du Groupov (Rwanda 94) et d’Hotel Modern (Kamp), l’article analyse quelques enjeux du traitement scénique de l’inhumain.