Résumé : Dans l’Europe de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance, l’autre était-il caractérisé par des postures et comportements spécifiques, ainsi que par un lien particulier à la danse ? Comment cela interagissait-il avec les pratiques de danse répandues en Europe ? L’article interroge l’interface entre la culture de danse de la première modernité et la construction de normes ethniques et civiles (le sauvage), de normes liées au rang social et aux mœurs (le paysan), à la religion et aux rituels (la sorcière).