Résumé : Des documents inédits de l’archevêché de Paris et une importante collection des revues diocésaines désignent l’Église de France comme l’acteur principal de la campagne internationale contre le tango, condamné en 1914 par l’archevêque de Paris. Ses Éminences contribuèrent ainsi à faire du tango une fantaisie érotique largement répandue, tout autant qu’une source d’inspiration, comme pour le compositeur Erik Satie qui décrit le diable dansant le tango « assis dans un fauteuil, la queue enroulée autour du crâne ».