Résumé : Dans le cadre de la réforme européenne visant la valorisation de la danse au xviiie siècle, le maître de ballet italien Gasparo Angiolini marque une distance entre sa poétique et les principes énoncés par son collègue français Jean-Georges Noverre. Cet article étudie les enjeux éthiques et sociaux qui animent la réforme d’Angiolini : influencée par les principes de l’Arcadie, elle semble orientée vers la diffusion d’une image du théâtre italien renouvelé qui atteste de la moralité et du bon goût national.