Résumé : Bien que Corneille permette en général à ses héros de survivre, laissant le suicide à des personnages secondaires problématiques au mépris de ses sources, la mort, noble et historique, de la Reine carthaginoise dans Sophonisbe (1663) lui pose, en tant que dramaturge et théoricien à la fois, des problèmes éthiques, émotionnels et dramaturgiques. Cet article s’attache à lire la pièce en intertextualité avec ses autres œuvres, Tite-Live, d’Aubignac et la Sophonisbe première de Mairet.