Résumé : Le personnage féminin rachète toute l’impureté des passions représentées dans l’acte même du suicide, ce qui est paradoxal du point de vue de la morale chrétienne. L’héroïne détermine l’action et trouve dans cet acte viril le moyen d’imposer sa grandeur au théâtre. Enfin, cet article montre également que, comme en peinture (Lucrèce), apparaît une dimension fortement esthétique de la représentation de la mort féminine au théâtre, pour susciter une contemplation fascinée liant l’érotisme à l’horreur.