Résumé : L’article interroge, dans une optique diachronique et comparée, la fortune du suicide par noyade à partir d’Ophélie (dont la mort n’est que rapportée) qui continue à innerver l’imaginaire occidental, soulevant de nombreux enjeux. L’auteur analyse le potentiel subversif de ce suicide féminin sur scène, notamment dans les « reprises » féministes aux xxe et xxie siècles. Il en va d’un discours de la révolte, où la question du suicide reste au cœur de la problématique et des fonctionnements théâtraux.