Résumé : Cet article étudie Claudine Lamour (1892) de l’écrivain belge Camille Lemonnier (1844-1913) qui propose un portrait d’Yvette Guilbert pris entre naturalisme et décadence. L’auteur fait du corps de la chanteuse l’archétype du corps de l’actrice fin de siècle : doué d’un érotisme de la violence et du danger, il est à la fois idole et victime de la société du spectacle naissante.