Abstract: Les livres manuscrits sont parfois les réceptacles de documents de gestion, comme des censiers ou des comptes, ajoutés dans les espaces libres ou insérés lors de la reliure. Cette pratique d’« incodication » des documents d’archives peut être étudiée dans le milieu des abbayes parisiennes et franciliennes depuis le xiie jusqu’à la fin du xve siècle. Une comparaison avec les censiers et livres de comptes qui font l’objet de documents complets permet d’en saisir les spécificités.