Résumé : L’ombre de Mallarmé est présente dans l’évolution de la musique moderne. Ses idées ont inspiré la critique de la musique « émotive » du romanticisme. Les premiers modernes sont des compositeurs cachés qui écrivent des œuvres où la subjectivité commence à être supprimée. À la moitié du XXe siècle l’Occident musical découvre aussi l’indétermination. Pour éviter la stérilité de l’indétermination totale, Boulez, en s’inspirant de Mallarmé, élabore l’idée de la « chance contrôlée ».