Résumé : Adoptant une approche comparatiste, cette étude a pour point de départ l’ambiguité de Mallarmé à l’égard de l’œuvre de Wagner. Si on a souvent souligné de façon détaillée les réserves de Mallarmé quant au théâtre wagnérien, on a laissé de côté une question importante : son utilisation systématique de l’érotisme pour capter l’attention de ses auditeurs. L’on verra que si Mallarmé ne s’oppose pas par pudeur à l’emploi de la sensualité c’est qu’il estime plutôt que celle-ci gagne à passer par l’imagination.
