Résumé : La réinterprétation du poème Un coup de dés jamais n’abolira le hasard (1897) est envisagée à la lumière d’un phénomène plastique actuel : le glitch. Défaillance électrique ou électronique, le glitch envahit le champ des arts, s’érigeant comme technique de corruption de l’image (vidéo, plastique, etc.). Cette relecture résolument anachronique interroge un dysfonctionnement génétique à l’œuvre dans la texture du poème, dysfonctionnement initial des systèmes de lectures plastique et poétique.
