Résumé : Mallarmé élabore sa propre conception des formes. Si la prose semble d’abord se résorber dans le vers, elle n’abandonne pas sa spécificité. En réalité, vers et prose se distinguent par leur emploi respectif de la ponctuation et du blanc, mais aussi par leur rapport à la temporalité : concentration sur l’instant et simultanéité d’un côté, déploiement et extension sur le cours du temps de l’autre. Par là, le vers s’affirme propre à la synthèse, et la prose à l’analyse.