Résumé : Cet article traite d’un des thèmes les plus fréquents sous la plume de Stéphane Mallarmé : la surface transparente ou miroitante, la vitre ou la fenêtre selon les cas. De l’un des premiers poèmes, « Les Fenêtres », jusqu’aux poèmes plus énigmatiques, tels qu’« Une dentelle s’abolit », ou « Sainte », nous verrons comment le mot « fenêtre » n’est presque jamais doté de sa valeur référentielle : au contraire, il suggère le fonctionnement même du langage, surface tissée d’effets lumineux et sonores.