Résumé : « Prodige d’irréel », « enchanteresse », « être de lumière » : tels sont les surnoms enchanteurs que les symbolistes prêtent à Loïe Fuller à la fin du xixe siècle. Sur une scène libérée de tout décor, la danseuse américaine suscite l’admiration de ses contemporains en dansant enveloppée dans des volutes de tissu en mouvement. Elle fonde un nouveau genre de spectacle qui fait disparaître le corps derrière la lumière et la couleur pour l’introduire dans le royaume de la suggestion.