Résumé : Cet article étudie le rôle dévolu au concept de condensation verbale dans l’édification d’un idéal artistique exploré par Villiers, Huysmans et Mallarmé. Il montre que le concept de condensation recouvre à la fois une critique de l’usage de la langue tel qu’il est fait par les contemporains de ces trois auteurs tout en dessinant une esthétique marquée par la suppression de superfluités linguistiques qui s’inscrit en faux contre les épopées verbales du premier xixe siècle.