Résumé : Voulant aboutir à un ouvrage « absolument scénique », « exigeant le théâtre », Stéphane Mallarmé modifie les textes du Monologue et de l’Improvisation pour rédiger la version définitive de L’Après-midi d’un faune en 1876. Ici on lit en parallèle les trois versions pour y voir un mouvement vers l’esthétique de la suggestion, dont la périphrase, avec ses quatorze occurrences ajoutées dans l’édition définitive, apparaît comme l’instrument privilégié, en tant que figure de langage et figure de pensée.