Résumé : Conformément à ses écrits théoriques, Mallarmé construit le Sonnet en X, à la lettre près, comme un cristal, une architecture et un grimoire. Il utilise diverses « contraintes » : anagramme consonantique, lettres en miroir ou échos des paronomases… Il y incruste des noms – dont le sien, au centre - selon les mystères de la tradition onomastique. Ainsi, dans ce jeu entre forme et sens, le Sonnet en X est bien allégorique de lui-même et annonce la subdivision prismatique de l’idée du Coup de Dés.