Résumé : Cet article envisage l’amitié comme motif structurant des Chemins de la liberté. Penser le cycle comme roman critique de l’amitié permet de réenvisager sa structure dialectique, la présence diffuse de Nizan, mais aussi l’effet d’emballement romanesque des dernières pages. De la liquidation d’une illusion à la dramatisation d’une passion amicale, le cycle propose des variations sur l’amitié comme hantise d’un rapport authentique à autrui devenu condition même du rapport à soi et à l’Histoire.