Résumé : La fascination sartrienne pour l’épisode de la Chute et la malédiction divine parcourt les biographies existentielles. Qu’il soit question de Baudelaire, de Genet ou de Flaubert, elle permet la mise en scène d’un certain rapport au temps, l’approfondissement d’une interrogation interrompue des mystères de l’écriture – son lien avec l’enfance, avec le refus de l’Histoire, avec la névrose. Aussi, le refus de la nostalgie du paradis perdu apparaît porteur d’une représentation générale de la littérature.