Résumé :Empédocle et le Chant de la Contingence développent une intuition saisissante de la nature entendue comme mollesse, inachèvement, déliaison de toutes choses. Sartre n’étant déjà plus bergsonien au moment de rédiger ces textes, la question se pose des conditions et des origines d’une telle intuition. Cet article étudie cette question en suivant l’argumentation de Sartre et en traçant quelques contrepoints avec un de ses devanciers, Paul Valéry.