Résumé : La prolifération de traces numériques réactive les présupposés de la physique sociale du XIXe siècle, au point de perturber significativement l’équilibre entre des épistémologies qui n’ont cessé de se distancier tout au long du XXe siècle. La visualisation de données, lorsqu’elle engage à voir et plus encore à prévoir ce qui serait autrement imperceptible, réactive en cela des clivages susceptibles d’accroître les frontières qui organisent la production scientifique.