Résumé : Cet article analyse le lien entre le déploiement des technologies numériques et la crise écologique. Nous soutenons que le capitalisme cybernétique participe à la dissolution des frontières entre le vivant et le non-vivant. Cette logique s’institutionnalise au sein d’une gouvernance algorithmique qui a pour prétention de «gérer» les problèmes environnementaux en temps réel tout en permettant une nouvelle dynamique de valorisation du capital à l’ère de l’Anthropocène.