Résumé : Si l’analyse de Youtube pose un certain nombre de difficultés, notamment la façon d’appréhender le contenu des vidéos dans leur épaisseur temporelle, elle permet pourtant de comprendre les vidéos postées sur la plateforme comme relevant d’un processus de subjectivation, pour le vidéaste comme pour le spectateur (par l’identification projective) et d’un imaginaire de la communication et de la présence, techniquement assistée, constitutifs d’une relation possible, quoiqu’intermittente et en partie illusoire.