Résumé : L’article présente les origines cybernétiques des algorithmes informatisés qui traitent en temps réel toute donnée pour l’intégrer dans une boucle de rétroaction qui s’actualise en permanence. Norbert Wiener a explicité les fondements philosophiques de la cybernétique : la logique de Wittgenstein en particulier. Heidegger souligne cette univocité développée par Duns Scot. Ne faut-il pas alors voir dans le gouvernement des données l’aboutissement triomphal de ce parti pris onto-théologique ?