Résumé : Les techniques numériques facilitent aujourd’hui l’expropriation par de grandes organisations privées et publiques, des données des individus. Ce phénomène participe à la violation des principes d’une autodétermination informationnelle reconnue par la loi. Il peut porter atteinte au fonctionnement démocratique. Seuls des projets de Big Data reposant sur le consentement pourraient satisfaire à une exigence démocratique minimale.