Résumé : Au sein des Big Data, nous distinguons deux tendances qui permettent de décrire les nouveaux « diagrammes » du pouvoir, les modes de gouvernementalité qui leur correspondent, ainsi que leurs relations complexes avec les savoirs. Cette analyse, convoquant le paradigme cybernétique, nous amène à formuler cette hypothèse : il en va désormais non pas simplement d’une nouvelle forme historique de la relation entre les savoirs et le pouvoir mais de l’auto-actualisation indéfinie de ce dernier.