Résumé : Le roman persan Leili et Majnun de Nezâmi (xiie siècle) s’écarte de son modèle arabe. Certes, la folie de Majnun le marginalise progressivement, mais il compense son échec par une intériorisation de l’amour. La déraison confine ici à la sainteté et à la « bienheureuse ataraxie du sage ».