Résumé : Cet article propose une description et une analyse des activités automatisées de régulation, sélection et modération des contenus sur les plateformes, en partant de l’exemple de Facebook et du cas des discours de haine. De telles plateformes doivent-elles être considérées comme des « institutions discursives » ? Développent-elles les moyens pour réaliser cet objectif ? Nous montrons que c’est l’épreuve et le témoignage du caractère fragile et incertain de toute citation qui pourrait s’estomper.