Résumé : À travers le double prisme de la maladie et de la cure, cet article réinterroge les équivoques de la « curiosité » sous l’angle moral, comme élément de la crise des valeurs héritées ; politique, comme maladie contagieuse et délicieuse en temps de « troubles » ; anthropologique, comme condition naturelle et originelle de l’homme ; médical, comme symptôme de morbidité et de vitalité mentale ; et épistémologique, comme expérience des limites et des possibilités dans un monde en perpétuel mouvement.