Résumé : Peut-on établir un parallèle entre les faiblesses d’une certaine conception cartésienne de l’intériorité des individus humains et d’autre part les critiques dirigées contre une conception « holiste » des groupes politiques, érigés en « individus collectifs » et dotés d’une intériorité de groupe ? La réponse est non. Dans le débat avec le cosmopolitisme, l’article se propose de montrer qu’en philosophie politique, on ne peut se passer des idées modernes de nation et de souveraineté.