Résumé : Face à la discrétion des sciences sociales dans le concert bioéthique, l’expertise du « terrain » a longtemps été réservée aux médecins. En prenant l’exemple de deux recherches en cancérologie et en génétique, cet article tente de montrer en quoi un travail sociologique descriptif peut alimenter le débat bioéthique. Entre l’implication médicale concrète et l’exposition philosophique abstraite, l’enquête ethnographique permet une compréhension des pratiques éthiques qui peut être utile.