Résumé : Y aurait-il un « malentendu éthique » à la base du recours à l’éthique de Levinas pour instaurer une philosophie radicale du soin ? Une éthique hyperbolique peut-elle venir en aide dans un champ qui met en jeu une telle subtilité et une telle singularité des acteurs et des situations ? Quelques « syntagmes conceptuels » déterminés par Levinas peuvent inspirer les pratiques. Nous en retenons cinq, avant d’évoquer la dialectique de la caresse et de la profanation qui caractérise le soin humain.