Résumé : Les textes réunis pour ce numéro s’articulent autour d’un paradoxe : le fait que l’imaginaire, qui expose pourtant à l’irréel, constitue un ingrédient nécessaire de l’action, qui nous inscrit dans le réel le plus concret. Partant de Bachelard, et des auteurs avec lesquels sa réflexion entre en résonance, il s’agit de montrer que l’imagination et la rêverie, loin de nous éloigner de la réalité et des impératifs de la « vraie vie », sont des ressorts indispensables de notre action dans le monde.