Résumé : La distinction – absente de la philosophie classique – entre le point de vue du juste ou de la justice et celui du bien est caractéristique des réflexions modernes sur la justice. Ceux qui ont souligné la radicalité de cette distinction ont principalement défendu la priorité du juste. Dans cet article, l’enchevêtrement entre la distinction du juste et du bien et le problème de leur priorité est remis en question, et une thèse de complémentarité y est défendue.