Résumé : Cet article analyse deux régimes de tension traversant le transhumanisme dans son élaboration comme mouvement d’idées ; d’abord par certains bioéthiciens anglo-saxons, puis par des militants réunis en associations ou en groupes plus informels. Nous montrerons par là que les transhumanistes élaborent et sont mobilisés par un imaginaire sociotechnique fait d’interactions constantes entre émancipation et contrainte d’une part, entre fantaisie et rationalisation d’autre part.