Résumé : Dans le contexte actuel de crise des idéologies progressistes, nous voulons établir que le scepticisme, malgré certaines limites liées à sa radicalité, peut jouer un rôle dans la démocratie contemporaine en tant que culture propice à l’éducation du jugement des citoyens. Une telle hypothèse permet de commencer à construire la figure du « citoyen sceptique », qui offre certaines ressources pour rendre davantage démocratiques les choix scientifiques, techniques et industriels.