Résumé : Les aspects religieux de l’idéologie nazie sont tout à la fois empiriquement évidents et déroutants sur le plan théorique. Quelles sont les alternatives significatives dans le cadre des interprétations religieuses du totalitarisme ? À quelles conditions les concepts de « religion séculière » ou de « sacralisation de la politique » peuvent-ils être utiles à la compréhension historique ? Tels sont les points explorés ici à travers les œuvres de Léon Poliakov, Emilio Gentile et Marcel Gauchet.